
Fatigue, stress… L’état de santé des hospitaliers est un véritable motif de préoccupation. Ce constat est confirmé par l’Observatoire MNH, réalisé avec l’institut Odoxa et la chaire santé de Sciences Po en septembre 2022.
¼ des hospitaliers déclarent être en mauvaise santé (+ 11 points / moyenne des actifs)
⅔ des hospitaliers déclarent avoir des problèmes de sommeil (+ 17 points / moyenne des actifs)
13 % des hospitaliers consomment des psychotropes tous les jours (+5 points / moyenne des actifs)
Les agents hospitaliers évaluent par ailleurs négativement l’impact de leur travail sur leur état de santé, en particulier leur santé mentale. En conséquence, l’absentéisme au travail progresse.
¾ des agents hospitaliers jugent leur métier fatigant (+ 26 points / moyenne des actifs)
2 X plus d'arrêts maladie liés à un stress professionnel ou personnel (par rapport à la moyenne des actifs)
15,5 jours d’absence pour raison de santé par agent / an (+ 4 jours / privé)
Dans ce contexte, comment aider les hospitaliers à mieux prendre soin d’eux-mêmes ?
Les complémentaires santé ne peuvent pas agir sur certains déterminants comme les conditions de travail. En revanche, elles peuvent concourir à améliorer l’état de santé des hospitaliers en leur proposant une couverture santé et/ou prévoyance adaptée à leurs besoins, aux spécificités de leurs métiers.
Le rôle des organismes complémentaires santé ne consiste pas seulement à rembourser des soins. Ils facilitent l’accès aux soins de leurs adhérents - avec la téléconsultation par exemple. Ils proposent des actions de prévention et de promotion de la santé. Ils mettent aussi à disposition des services d’assistance en cas d’hospitalisation ou d’immobilisation. Ces actions bénéficient à tous leurs adhérents.
Demain, les organismes complémentaires santé pourront contribuer aux politiques RH des hôpitaux publics grâce à la mise en œuvre de la réforme de la protection sociale complémentaire des agents publics.
La réforme de la PSC pourrait permettre aux agents hospitaliers de bénéficier d’une complémentaire santé de qualité avec une contribution financière (50 %) de leur employeur. Elle pourrait également participer à l’attractivité de l’hôpital public comme un outil supplémentaire pour agir positivement pour la santé de ses agents.